Coeur perdu
Mes nuits d'amour défilent
seul dans mon lit le soir
sans une nouvelle idylle
seul dans ma chambre noire
Le galbe de tes lèvres
se livre sous mon doigt
qui glisse tel un orfèvre
hypnotisé, sans voix
Ma main roule sur ta peau
et va chercher ton sein
qui se cale bien au chaud
dans la paume de ma main
Nos jambes nues s'enlacent
et nos langues s'annexent
tendrement tu me masses
me décalottes le sexe
De plus en plus avide
tu écartes les cuisses
et m'offres ton sexe humide
où doucement je glisse
Commence le va-et-vient
dans tes yeux dans mes yeux
appliqué va-et-vient
où l'on vibre tous deux
Souffles courts, on s'étreint
sueur des corps en feu
s'achève le va-et-vient
et l'on s'apaise heureux
fév. 2005