Brescou !
souvenir de chantier -Brescou 2004-
sur l'air de "Lorsque le vent soufflera..." de Renaud
C’est pas toi qui prend Brescou, C’est Fort Brescou qui t’prend
Moi Brescou y m’a pris, je m’souviens, un vendredi
J’ai troqué la marmaille, la routine bien huilée
Contre un’paire d’gants d’travail et des fringues bien usées
J’ai pas écouté les gens qui m’disaient « sois prudent,
Ca va pas être marrant, y’a pas d’eau ni d’courant »
Dès qu’Concordia m’appellera, je repartira
Dès qu’les chantiers r’démarreront, nous nous en allerons
Trois semaines passées à Brescou, c’est pas un chantier d’tafioles
L’eau du puits, les bougies, même les mouettes en rigolent
J’ai bougé du caillou, démoli des cloisons,
J’ai rebouché des trous, bouffé la poussière des plafonds,
J’ai poussé des brouettes, fabriqué du mortier,
Joué du ciseau, d’la massette pour les pierres à tailler
Dès qu’Concordia m’appellera, je repartira
Dès qu’les chantiers r’démarreront, nous nous en allerons
C’est pas toi qui prend Brescou, c’est Fort Brescou qui t’prend
Moi Brescou y m’a pris, et quelques autres aussi :
Un indien métis Blackfoot Pawnee Cheyenne Crow
Apache Arapahoe, le Dan c’t’un numéro
Une capenducienne toujours prête à rigoler
A faire tourner les bolas, Babeth, sans déconner
Dès qu’Concordia m’appellera, je repartira
Dès qu’les chantiers r’démarreront, nous nous en allerons
Anastasia la russe, fan de Victor Hugo,
Ramon Perez et son tractor amarillo
Les danois Pol-Eric l’ogre, Sara mains de bébé
Kiki de Rennes , j’m’appelle Solenne et j’suis pas douée
Yulhee la coréenne, masseuse aux talons hauts
Et Papi votr’serviteur, le roi des sons barjots
Dès qu’Concordia m’appellera, je repartira
Dès qu’les chantiers r’démarreront, nous nous en allerons
juil./août 2004